Présent : Les élèves de 4B et 4D ont travaillé sur le thème du Présent en questionnant la place des femmes dans la société ou encore dans le monde du travail. Nous avons travaillé à la fois sur l’interview, les micro-trottoirs mais aussi sur des articles plus didactiques. Un travail encadré par la journaliste Clémence Leleu, les professeurs de français Isabelle Briois et Aurélie Dias ainsi que la documentaliste Isabelle Beauvais.

Le jeudi 21 mars 2019 au collège Ferdinand Buisson de Grandvilliers nous avons interviewé Eva Meulin, surveillante pour un projet sur les femmes d’aujourd’hui.

Eva Meulin, 22 ans, est surveillante au collège Ferdinand Buisson, elle travaille le lundi, le jeudi et un mercredi sur deux. Cela va faire deux ans qu’elle est surveillante au collège. Elle a choisi ce métier car cela lui plaisait, surtout parce que c’est en rapport avec ses études. L’avantage de ce métier, c’est qu’Eva peut suivre ses cours, travailler en même temps et profiter de ses vacances scolaires. La surveillante est en troisième année de science de l’éducation et aura sa licence scolaire en fin d’année.

La jeune femme  doit arriver avant l’arrivée des élèves pour préparer l’arrivée des bus, ouvrir la grille, faire entrer les élèves. Pendant les heures de cours, Eva s’occupe de l’étude ou range des papiers, le midi est le moment le plus difficile de la journée car il faut s’occuper du passage cantine, de surveiller la cantine, surveiller la cour, ouvrir la cartablerie, ouvrir les toilettes, s’occuper des malades ou blessés.

Pour la place de la femme dans la société, elle nous confie que « ça évolue mais normalement on ne devrait pas le dire car on devrait tous être égaux, il faut éduquer les enfants de façon à ce qu’ils se respectent les uns les autres et qu’ils respectent les femmes. » Dans le collège, la jeune femme trouve que «  les filles sont plus calmes que les garçons », « je ne vois aucune différence entre un surveillant et une surveillante, c’est  juste qu’une surveillante doit se faire respecter et doit compenser le fait que c’est une femme en donnant plus de punitions, être plus sévère, ne pas tout de suite se faire empiéter par les élèves en particulier les garçons. »

 Agathe, Cloé, Judicaëlle, Cheyenne, 4B